Prix Millkom pour Miss Julia Star : encore un coup signé Montzey
Entraineur discret de Mont-de-Marsan, Bruno de Montzey a encore signé un joli coup en gagnant le pari qu’il a tenté avec Miss Julia Star dans le Prix Millkom, une listed du 9 septembre à Bordeaux-le-Bouscat qui rend hommage au 1e champion national de Jean-Claude Rouget, lauréat invaincu du Grand Prix de Paris en 1994 (Gr.1) sous la selle de Jean-René Dubosc.
Miss Julia Star, montée par Antoine Hamelin sous la casaque de Bruno de Montzey, repousse tous les assauts des casaques classiques Wertheimer et Godophin.
Polyvalent, Bruno de Montzey, beau-fils de Jean Guillemin, est capable de passer du Grand Cross de Pau avec Vinty Yanne à des black-type pour 2 ans avec Milanais ou autre Veneto. Cette année, il avait déjà décroché la lune avec le Prix de Sandringham (Gr.2) de La Sardane le jour du Prix du Jockey-Club Qipco (Gr.1) à Chantilly.
A droite, Bruno de Montzey avec La Sardane après le Prix de Sandringham (Gr.2) à Chantilly
Cette fois, il a profité de la forme de sa pensionnaire Miss Julia Star, solide compétitrice âgée de 3 ans qui venait de gagner un quinté, pour passer le cap d’une Listed qui assure à la jument un avenir radieux au Haras. Elle fait évidemment regretter les gros soucis de fertilité et la mort de son auteur Never On Sunday, qui avait conçu Miss Julia Star peu après être arrivé au Haras des Granges chez Mathieu Daguzan-Garros.
Never On Sunday au Haras des Granges
Fille de My Juju, par Blackdoun (mort très jeune), elle est donc né du croisement des 2 gris impulsifs Kendor sur Kaldou. Elle a été élevée tout près par Eliane et Jacques Vayssier, des « petits » éleveurs à la réussite régulière, qui avait récupéré la mère après une carrière de course correcte sans plus, soldée par une victoire à Dax déjà chez Bruno de Montzey.
A noter que le courtier Guy Petit vient de faire une belle affaire en achetant Torencia, soeur cadette de Miss Julia Star pour 15.000 € la semaine dernière à la vente Osarus de La Teste où elle était présentée par HSV Agency, c’est à dire Thierry Dallalonga du Haras de Saint-Vincent à Tarbes. (VOIR LE PEDIGREE)