MOTAMARRIS, UN FILS DE LE HAVRE COMME NOUVEL ÉTALON AU HARAS DU #MAZET

Titulaire de quatre victoires en compétition, dont une au niveau Listed, en plus d’une troisième place en 2019, dans le Prix du Jockey-Club (Gr.1), Motamarris effectuera ses grands débuts comme étalon à compter de la saison prochaine, ce fils très signé de Le Havre étant déjà arrivé sur son lieu de stationnement: le Haras du Mazet de Mathieu Talleux, en Corrèze. Rencontre !

 

Le sculptural Motamarris, un fils de Le Havre qui débutera en tant qu’étalon la saison prochaine en Corrèze, au Haras du Mazet de Mathieu Talleux

 

Aussi passionné que travailleur, Mathieu Talleux est parvenu à faire de son Haras du Mazet l’une des places fortes du paysage hippique corrézien. Installé à seulement quelques encablures de Pompadour, sur la commune de Beyssac très précisément, dans une ancienne ferme bovine qu’il a retapé de fond en combles, notre homme propose aujourd’hui diverses prestations, allant de l’élevage à la préparation aux ventes, en passant par le débourrage pré-entraînement mais aussi par l’étalonnage. Stationnant déjà deux reproducteurs en l’espèce de Masterofthehorse et DevastarMathieu Talleux pourra compter sur un troisième lors de la saison de monte 2022, en l’espèce de Motamarris, un fils très signé de Le Havre s’apprêtant à effectuer ses grands débuts en tant qu’étalon.

 

 Motamarris, dans ses nouveaux quartiers du Haras du Mazet, et avec à sa tête son étalonnier, Mathieu Talleux

 

Placé entre les mains expertes de Freddy Head, et paré de la casaque bleue à épaulettes blanches de feu son propriétaire-éleveur, le Cheikh Hamdan al Maktoum, Motamarris n’a pas mis longtemps à dévoiler de sérieux moyens en compétiition, remportant coup sur coup ses trois premières sorties à 3 ans (à Chantilly et ParisLongchamp, ndlr) chaque fois de très plaisante façon. Ce dernier s’est ensuite classé troisième du Prix du Jockey-Club (Gr.1), après avoir porté tout le poids de la course, n’étant seulement devancé que par des cracks de la trempe de Sottsass (Prix de l’Arc de Triomphe, Gr.1) et autre Persian King (Poule d’Essai des Poulains, Gr.1; Prix d’Ispahan, Gr.1; Prix du Moulin de Longchamp, Gr.1). Arrêté un an des suites d’une blessure, ce puissant cheval à la robe presque noire n’a pas manqué son retour en piste à l’orée de l’été 2020, remportant haut la main le Grand Prix de Compiègne (L.) avec son fidèle partenaire d’alors, Aurélien Lemaitre. Cette même année, il a ensuite terminé quatrième du Prix d’Ispahan (Gr.1) puis deux fois troisième des Prix Gontaut Biron (Gr.3) et Daniel Wildenstein (Gr.2), qui resteront là comme ses toutes dernières sorties sur un hippodrome.

 

Motamarris, un étalon à inscrire dans ses petits papiers en vue de la prochaine saison de monte

 

Élevé donc par Shadwell (l’entité d’élevage de feu le Cheikh Hamdan al Maktoum, ndlr), Motamarris résulte du croisement entre le classique Le Havre, vainqueur du Prix du Jockey-Club (Gr.1) en 2009, et de la semi black-type Thamarat, classée troisième en débutant d’un Prix Yacowlef (L.) à Deauville. Frère de cinq autres vainqueurs, parmi lesquels figurent les placés de Listed Riqa et Saraaba, il a également pour oncle le non moins doué Tamayuz, vainqueur en France des Prix Jacques Le Marois (Gr.1), Jean Prat (Gr.1) et de Fontainebleau (Gr.3), alors également entraîné par Freddy Head, et appartient à la même souche que l’excellent Anabaa Blue, lauréat entre autres du Prix du Jockey-Club (Gr.1) en 2001. Cheval bien né, très profond, avec de beaux rayons et une magnifique épaule,  Motamarris dispose avant coup de nombreux atouts en sa faveur pour rapidement s’illustrer en tant qu’étalon. Tant en plat qu’en obstacle d’ailleurs, son modèle et sa grande action qu’il déployait en course laissant Mathieu Talleux, son étalonnier, à penser qu’il pourrait également bien faire dans cette discipline. Affaire à suivre…

 

Motamarris vous attend de pied ferme pour la saison de monte 2022, au Haras du Mazet de Mathieu Talleux