DÉCOUVREZ LE FILM DU JEUNE ÉTALON MOTAMARRIS, DÉBUTANT EN 2022 AU HARAS DU MAZET CHEZ MATHIEU TALLEUX
Voilà un cheval qui en impose. Splendide animal noir qui toise 1,68 m, descendant de la matrone Allegretta par Le Havre, Motamarris fera sa 1ère saison de monte au Haras du Mazet en 2022 après avoir été l’un des meilleurs 3 ans de sa génération, notamment 3e du Prix du Jockey-Club derrière Sottsass et Persian King. Mathieu Talleux vous le présente sur les terrasses du château de Pompadour, à 5 minutes du Mazet en Corrèze.
Pour l’occasion, Mathieu Talleux a demandé une autorisation très spéciale : aller filmer son cheval sur les terrasses du château de Pompadour, le site extraordinaire de la fameuse maîtresse de Louis XV qui domine l’hippodrome du même nom. Il faut dire que le créateur du Haras du Mazet, situé à Beyssac à quelques minutes de Pompadour, est un cas très particulier qui mérite un écran d’une telle valeur.
Motamarris avant Mathieu Talleux devant le Château de Pompadour
En effet, Motamarris, jeune étalon débutant à seulement 1800 € en 2022, a été un grand cheval de course. Arrivé invaincu sur le Prix du Jockey-Club (Gr.1) en 2019, le grand cheval noir d’1,68 m entrainé par Freddy Head, a mené tambour battant. Mais alors qu’on pouvait s’attendre à ce qu’il faiblisse, Motamarris n’a jamais baissé et a lutté jusqu’au bout pour conserver la 3e place juste derrière deux grands champions, Sottsass (Arc de Triomphe) et Persian King (Poule d’Essai, Ispahan, Moulin). Le 1er fait la monte à Coolmore, le 2e à Etreham, tous deux pour la même somme de 30.000 €. Motamarris est évidemment plus abordable, proposé à 1800 €.
Motamarris lors de sa 3e place dans le Prix du Jockey-Club (Gr.1) en 2019
Notons qu’à 4 ans, écarté des pistes à cause d’une blessure, ce dernier n’a pas manqué sa rentrée dans le Grand Prix de Compiègne (L.), l’emportant brillamment, avant de conclure au quatrième rang du Prix d’Ispahan (Gr.1), puis à deux reprises sur la dernière marche du podium, dans les Prix Gontaut-Biron (Gr.3) et Daniel Wildenstein (Gr.2), ses dernières sorties sur un hippodrome. Jamais plus loin que quatrième en l’espace de huit sorties, avec notamment quatre victoires à la clé, Motamarris peut se targuer d’avoir croisé le fer au cours de sa carrière sportive, avec des champions de la trempe de Sottsass, Persian King ou encore Skalleti.
Motamarris remporte très facilement le Grand Prix de Compiègne en 2020
Fils très signé de Le Havre, l’un des meilleurs étalons d’Europe, traditionnel dauphin en France de l’inapprochable Siyouni, Motamarris descend de la grande matrone Allegretta, la mère d’Urban Sea, d’où Galileo et Sea The Stars. Une autre branche, particulièrement vivante, a donné récemment Tamayuz, étalon confirmé, mais aussi La Joconde, Santiago (Irish Derby) et tout dernièrement Eshaada, qui vient de gagner le Fillies & Mares (Gr.1) de la réunion des Champion Stakes à Ascot le samedi 16 octobre.
Bref, il méritait bien la terrasse d’un château.
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