À LA DÉCOUVERTE DE LA NOUVELLE GARDE DU HARAS DE LA #PETITEBRUNIE
Mis à l’honneur cette année par les succès d’Harry de la Brunie, Iska de la Brunie, Gold de la Brunie, Boy de la Brunie ou encore Bogoss de la Brunie, le Haras de la Petite Brunie fait partie des haut-lieux de l’élevage d’Anglo-Arabes en Corrèze, dont les barrières des prés nous ont été chaleureusement ouvertes par son animateur, Jacques Crouzillac, afin de rencontrer celles et ceux appelés à marcher dans les traces laissées par les premiers cités.
Animateur haut en couleur du Haras de la Petite Brunie, Jacques Crouzillac est fier de vous présenter sa jeune garde, directement ses prés de Troche, à deux pas de Pompadour, en Corrèze
Alors que l’an 1996 n’en était qu’à son balbutiement, Jacques Chirac déclara la chose suivante à Tulle, lors de ses voeux adressés aux Corréziens. « En somme, la Corrèze m’a appris la peine des hommes, leur courage, leur patience, leur dignité, leur indomptable espérance« . Des mots forts employés par l’ancien Président de la République (de 1995 à 2002 puis de 2002 à 2007, ndlr) pour parler des habitants de ce département français, dont est originaire sa famille au demeurant, et qui lui ont sans doute été inspirés par une autre figure locale, prénomée Jacques elle aussi: Jacques Crouzillac. Un amoureux de la terre et des chevaux, parvenu au fil des années, et malgré les obstacles venus se dresser sur son chemin, à faire du Haras de la Petite Brunie une véritable référence dans l’élevage d’Anglo-Arabes de courses en France.
Le Haras de la Petite Brunie, vu depuis les cieux de Troche, en Corrèze
Son aventure avec la plus belle conquête de l’Homme, Jacques Crouzillac l’a débutée avec son père, Roger, en 1974 très précisément. Une année durant laquelle ces corréziens de coeur, de sang et d’esprit, à la tête d’une exploitation agricole anciennement partagée entre la production de bovins limousins, de pommes et de framboises sur la commune de Troche, à l’est de Pompadour, ont décidé de se porter acquéreurs d’une jument Anglo-Arabe à 50% provenant de l’élevage de René Parveau, Président de la Société des Courses de Pompadour de 1942 à 1966. Une fille de Le Tigre II sur une mère par Kriss II prénommée Cornette, dont descendent tous les « de la Brunie » d’hier et d’aujourd’hui… en attendant ceux de demain.
Les yearlings femelles du Haras de la Petite Brunie, se délectant de la bonne herbe de Troche, en Corrèze
Une jument « pilier » ayant donné naissance à plusieurs produits devenus les fers de lance du Haras de la Petite Brunie, comme l’incroyable Perlim. Une fille de Dragon Vert sortie victorieuse à quinze reprises en compétition, dont quatre fois dans le Grand Cross de Pompadour. D’ailleurs, son troisième sacre dans cette épreuve (en 1987, ndlr) a été obtenu associée à un tout jeune pilote alors inconnu du grand public, qui n’avait encore jamais monté en cross (!) et devait, par-dessus le marché, remplacer la légende André-Pierre Parnaut, blessé un peu plus tôt au cours de la réunion. Ce jockey, ce n’était autre que Christophe Pieux, devenu, au fil du temps, une légende des courses d’obstacles en France, comme les quinze Cravache d’Or décrochées au cours de son immense carrière.
Photo d’époque des biens jeunes mais toujours aussi fringants Jacques Crouzillac et Christophe Pieux, entourant la championne Perlim et Roger Crouzillac, à l’origine du Haras de la Petite Brunie avec son fils
Ayant vécu de grands moments de joie par le truchement de quelques-uns de ses Anglo-Arabes maison, comme Iris de la Brunie (Grand Critérium à 25%, étalon), Duc de la Brunie (Prix Rivoli à Auteuil, face aux AQPS), Maline de la Brunie (Grand Prix des Pouliches à 50%), ou encore Ares de la Brunie (Grand National à 37.5%, étalon) – on aurait pu en citer d’autres – Jacques Crouzillac a cependant, comme tant d’autres dans la profession, connu de longs moments de doutes et de disette. À tel point que le chemin emprunté avec son père, il y a maintenant 47 ans, aurait pu le mener tout droit à une impasse. Mais grâce au soutien indéfectible de sa famille, ainsi que de personnes lui ayant remis le pied à l’étrier, telles Guillaume Macaire, Patricia Le Tellier ou encore Benoît Gourdon – « que je tiens à remercier du fond du coeur pour tout ce qu’elle et ils ont fait pour moi » -, couplé à encore plus de patience et de travail, Jacques Crouzillac est parvenu à refaire flotter haut l’étendard du Haras de la Petite Brunie, dont les protégés réalisent un exercice 2021 de toute beauté, tant en plat qu’en obstacle d’ailleurs.
Harry de la Brunie, lors de sa victoire cette année dans le Prix de Sélection, à La Teste, à la toute fin du mois d’avril
En effet, Gold de la Brunie, Harry de la Brunie et Iska de la Brunie, entraînés à Mont-de-Marsan par l’incontournable Christelle Courtade, se sont tous distingués en ce premier semestre dans la discipline du plat de par leurs victoires respectives dans le Critérium des Landes pour le premier nommé, le Grand Prix d’Aquitaine et le Prix de Sélection pour le second, et enfin le Prix Pierre et Benoît Vergez pour la troisième. En obstacle, Bogoss de la Brunie et Boy de la Brunie, entraînés par le tonitruant tandem Hector de Lageneste & Guillaume Macaire, se sont quant à eux illustrés à Pompadour, remportant respectivement les Prix Nikanor et Roger Crouzillac. Un instant fort en émotions pour toute la famille de ce dernier, notamment pour son « fiston », Jacques, qui bien que préférant laisser parler ses chevaux pour lui, n’est pas peu fier de vous présenter la jeune garde du Haras de la Petite Brunie, sous le soleil de Corrèze, en attendant de la revoir sur les hippodromes de France et de Navarre dans les années à venir.
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Débutons avec ce mâle par Gemix et de la gagnante en obstacle Altica de la Brunie, une fille de Subotica à qui l’on doit également les bons Eleos de la Brunie (Prix Jean des Roches de Chassay et 2e Steeple-Chase National des Anglo-Arabes) et autre Dess de la Brunie (3e Grand Prix des Pouliches à 12.5%)
Place à présent à cette très jolie pouliche par Nicaron et Colette de la Brunie, gagnante à 3 ans de la Coupe des Anglo-Arabes sur les haies de Pau, et mère de plusieurs vainqueurs dont parmi lesquels figure Boy de la Brunie, lauréat à dix reprises en obstacle, notamment à Pau dans les Prix du Houga et Amaury de Cazanove, ainsi qu’à Pompadour, dans deux Prix André Valat
Au tour maintenant de cette fille de Carghese des Landes et Ceres de la Brunie, la mère d’Iska de la Brunie (Prix Pierre et Benoît Vergez) et propre soeur du non moins doué Ténor de la Brunie (Prix du Ministère de l’Agriculture à 37.5%)
Co-élevé avec la « dame de fer » Nathalie Desoutter, ce très chic poulain par Devastar et Kayanoura, une gagnante de la Course de Haies d’Automne à Toulouse en plus d’une 2e place dans un Prix Camille Duboscq (L.) à Pau étant la nièce des bons Aravis (Grand Prix de la Région Alsace, L.) et Ayun Tara (2e Prix des Réservoirs, Gr.3)
Chez les yearlings, nous aimons beaucoup cette fille de Carghese des Landes et Music de la Brunie, une gagnante du Prix d’Essai à 50% ayant également mis au monde le champion Ares de la Brunie (Omnium, Prix du Ministère de l’Agriculture, Grand National, Poule d’Essai et Grand Critérium à 37.5%; étalon) ainsi que Bogoss de la Brunie (Prix du Ministère de l’Agriculture à 37.5% en plat, Prix Nikanor à Pompadour et Prix Roger de Vazelhes à Dax)
Toujours chez les yearlings, cette pouliche par Gentlewave et Aloa de la Brunie, et donc soeur du quintuple lauréat en plat Gold de la Brunie, un fils de Gnome s’étant notamment imposé dans l’Omnium à 37.5%, le Grand Prix d’Aquitaine ainsi que dans deux Critérium des Landes
Terminons avec notre coup de coeur et ce superbe mâle de 2 ans par Gnome et Colette de la Brunie, une nièce de Khanjer de la Brunie (Omnium, Coupe et Grand National à 50%, étalon), Suzy de la Brunie (Prix d’Essai à 50%), Junior de la Brunie (Prix du Ministère de l’Agriculture à 50%) et autre Music de la Brunie (Prix d’Essai à 50%)