Découvrez le Haras de Mandore en VIDEO, chez Jean-Marc de Watrigant
Le nom « Watrigant » s’est imposé comme une marque dans les courses françaises de l’après-guerre à partir de sa base du sud-ouest. Depuis 3 générations, une branche a développé le terroir d’origine près de Mont-de-Marsan, à travers le Haras de Mandore, qui s’étend sur 140 hectares sous la direction de Jean-Marc de Watrigant avec ses 2 fils, Damien et Nicolas. Ils vous proposent de découvrir un hâvre de verdure qui tient son nom d’une jument fondatrice du Pur-Sang Arabe.
Aujourd’hui, les « Watrigant » surfent allègrement sur les 2 races, puisque Damien de Watrigant entraine une majorité de Pur-Sang Anglais, tandis que Nicolas de Watrigant en acquiert aussi de très nombreux pour Al Shaqab. Néamoins, il s’agit de respecter la vérité historique en rendant ici hommage au pur-sang arabes, d’où viennent la source, l’essence et les plus grands succès du Haras de Mandore, notamment grâce à la passion et l’obstination de Jean-Marc de Watrigant, le père des 2 fils pré-cités. Et si Mandore doit beaucoup aux « PSAR », la réciproque est également valable.
Ainsi, fils du fondateur qui a commencé dans les années 40 à faire grandir des chevaux de façon organisée et professsionnelle sur 140 hectares des terres d’Artassenx à 2 pas de Mont-de-Marsan, Jean-Marc a cru à sa race même en prêchant de longues années dans le désert. Mais tout a changé à la faveur de l’intérêt grandissant des princes des hydrocarbures du Moyen-Orient, qui après s’être pris de passion pour les chevaux de courses de pur-sang dans les années 80, sont partis à la quête de leur propre culture, cela passant donc par le pur-sang arabe dont les origines remontent justement à leurs mythiques étendues sableuses et leurs civilisations anciennes.
Mandore.
Dormane avec Jean-Marc de Watrigant
Manganate, avec Damien et Jean-Marc de Watrigant.
Et si pour les concours de beauté, l’Egypte avait développé le must du must pendant tout le 20e siècle, c’est en France, précisément dans le sud-ouest, chez quelques familles à l’époque d’acharnés, que les arabes de courses avaient trouvé leur meilleur refuge. Parmi elles, les Watrigant qui ont eu cette fameuse jument de base née en 1976, Mandore, mais aussi les étalons légendaires Manganate (cousin de Mandore) et Dormane (fils de Mandore). Fin 2015, pas moins de 32 gagnants de Gr.1 PSAR avaient grandi sur les terres de Mandore, dontTidjani, Kerbella, Djendel, Madgel, Parador, Djebbel, Manark, Santhal, Djelmane, Djourdan, Marhaba, Marwan, Cherifa, Margau, Massamarie, Mangadore, Dorfa, Kerjam, Kerra, Djesabelle Cherazade, Farh, Djelmila, Djesika, My Princess et d’autres.
Vu de loin, l’image du Sud-Ouest est celle d’un pays au climat et très ensoleillé, mais sec où l’herbe grille vite. Cette image assez dénigrante, souvent donnée par les humides normands, n’est pas très juste en général, et en particulier à Mandore, à 70 kms au nord de Pau, donc non loin des Pyrénées, a fortiori parce que l’entièreté des 140 hectares de prairies est irriguée et donc arrosée à la demande. Et les poulinières avec leurs produits pur-sang anglais et arabes, appartenant à la jumenterie familiale ou à la clientèle extérieure, bénéficient de ces conditions favorables l’été après avoir pu passer des hivers dans la douceur du Sud de la Loire, et même du sud de la Gironde.
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